moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. Jean 17:23
La force d’une église est dans l’unité des croyants. Dans le Nouveau Testament, quelle que soit l’image qui décrit l’église, nous pouvons observer que ce qui caractérise chacune de ces images c’est qu’elle contient l’idée de communion, d’unité, d’amour mutuel. En effet les pierres sont jointes les unes aux autres pour former un édifice ; les brebis forment un troupeau, rassemblées autour du berger ; les membres du corps fonctionnent dans la coordination et la soumission à la tête (Christ) ; la fiancée soupire avec intensité à retrouver son fiancé, l’amour qu’elle a pour lui l’empêche de se disperser après toutes sortes d’objectifs.
Ce qui fait la force, la vigueur, la santé d’une église c’est la communion sincère et véritable qui unit ses membres. Voilà pourquoi les exhortations à l’unité, à la communion, à l’amour fraternel abondent dans toutes les épîtres. Voilà pourquoi, Jésus a fait de cette unité, une prière spéciale : Qu’ils soient parfaitement un. Voilà pourquoi c’est toujours sur ce point particulier que l’adversaire travaille afin de semer la zizanie dans les églises. Sachant cela, il a inventé mille et une ruses pour diviser les croyants et malheureusement il a souvent réussi.
Mais combien de fois il a été mis en déroute par une église unie.
La force de l’église ne repose pas prioritairement sur l’onction des ministères, sur la manifestation des charismes, sur son organisation, mais elle repose avant tout sur la communion fraternelle, sur l’unité de cœur de ses membres. L’absence de communion véritable peut être masquée par des sourires en coin, par des bonjours conventionnels, par des oui frère, oui sœur, mais si le cœur n’y est pas, tous ces emplâtres ne suffisent pas à régler le drame de la division, et donc enlèvent à l’église une partie de sa force.
La réalité c’est que nous avons besoin les uns des autres, la réalité c’est que nos différences sont des occasions de nous bénir les uns les autres, la réalité c’est que la perfection n’est pas plus chez les autres que chez vous, la réalité c’est que guérir de nos divisions est plus important que n’importe quel crédo.
Mon frère, ma sœur vous pouvez juger l’église et dire : Elle a peu de puissance, peu de force, peu de résultats dans son témoignage. Mais la seule question que vous d
evez vous poser est : Quelle est la profondeur de mon amour pour mes frères et sœurs ? Car là où réside la véritable communion fraternelle, là réside le secret de la force de l’église.
Cette dévotion a été préparée par l’équipe Christ Avec Moi
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